J’ai un pouvoir : celui d’oublier les films. C’est assez impressionnant de n’avoir aucun souvenir d’un film visionné, et en même temps très pratique de ne jamais se rappeler du dénouement ! Mais il y a quelques exceptions : mes films doudou ! Ces films que l’on connaît par coeur et qu’on accueille comme un vieil ami.

Mes films doudou sont très connus, vous n’allez pas faire de découvertes, mais peut-être que cela vous donnera envie de les (re)voir, les miens ou les vôtres !

Mary Poppins, premier film doudou

Particulièrement apprécié à l’hiver alors que c’est nullement un film de Noël. Un mois de décembre sans que je regarde ce film n’est pas un vrai mois de décembre pour moi.

Mary Poppins, ce n’est pas seulement un film musical fantastique avec des animations. Mary Poppins, c’est la touche de joie et de magie dans la vie de la famille Banks, tout en les aidant à se reconnecter et à redécouvrir l’importance des liens familiaux. Et c’est tellement beau que je pleure presque à chaque fois.

Cependant, malgré tous les visionnages, je n’arrive toujours pas à prononcer Supercalifragilisti, Supercalifragilisticex…

Dans l’ombre de Mary

Bon là, c’est quand j’ai envie de verser ma petite larme. Elle est systématique.

Le film raconte l’histoire de P.L. Travers, interprétée par Emma Thompson, une femme rigide et réservée, réticente à l’idée de céder les droits de son livre Mary Poppins à Walt Disney, joué par Tom Hanks. Elle est profondément attachée à son œuvre et veut garder le contrôle sur l’adaptation des personnages. Walt Disney lui, veut y apporter de la légèreté.

Mais pourquoi des larmes à chaque fois ? Grâce aux flashbacks qui nous emmènent dans le passé de P.L. Travers en Australie, où elle vit une enfance difficile et une relation complexe avec son père (interprété par le magnifique Colin Farrell). On fait des liens entre les membres sa famille et les personnages de Mary Poppins. On a alors une toute nouvelle lecture du film de 1964. Les acteurs sont brillants et me touchent en plein coeur, et le biopic est mon genre préféré. Emma Thompson y est grandiose.

Le fabuleux destin d’Amélie Poulain

On aime ou on déteste. Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est incontestablement l’un de mes films doudou.

Amélie Poulain est une jeune femme réservée et imaginative qui vit à Paris. Elle travaille dans un café et mène une vie simple, mais aspire à rendre les autres heureux. Un jour, elle découvre par hasard une vieille boîte cachée dans son appartement et décide de retrouver son propriétaire pour la lui rendre. Cette expérience lui donne envie de se lancer dans une série d’actes de générosité envers les autres.

Ce film est pour moi une véritable célébration de la vie, de l’amour, avec des touches de magie et de fantaisie. Amélie, éteinte au début, apprend à embrasser la vie, à surmonter ses peurs et à partager son bonheur avec les autres, devenant ainsi une héroïne discrète et bienveillante.

Et puis, cette bande originale de Yann Tiersen est totalement incroyable !

Le saviez-vous ? Le compositeur n’a pas gardé que des bons souvenirs de cette expérience, évoquant un décalage avec le réalisateur : « Si on me demandait de le refaire, je dirais non. »

Ma meilleure ennemie

L’histoire tourne autour de deux femmes, Isabel (Julia Roberts) et Jackie (Susan Sarandon), qui se retrouvent liées par le même homme, Luke (Ed Harris), et ses deux enfants, Anna et Ben. Luke et Jackie, parents des deux enfants, sont séparés. Luke est désormais épanoui et heureux avec Isabel, qui découvre le rôle de belle-maman.

Isabel essaie de tisser des liens avec les enfants, ce qui n’a pas l’air de plaire à Jackie, qui voit en elle une véritable rivale ! Assez classique.

Puis, Jackie tombe malade. Très malade. Et l’on observe alors la naissance d’une magnifique amitié entre les deux femmes (et on adore encore plus Julia Roberts. D’ailleurs, qui n’aime pas Julia Roberts ?). Sans que ça tombe dans le pathos et le drama, c’est un film extrêmement touchant (est-ce que je suis entrain de pleurer juste en écrivant cet article ? Absolument).

Par contre, après, il faut que j’enchaîne avec une activité un peu joyeuse, sinon je ne m’arrête plus de pleurer.

The Mask

La première fois que je l’ai vu, c’était un dimanche d’automne, dans une grande maison forestière, en dégustant des marrons chauds avec des amis. On partait sur une ambiance très cocooning. J’ai passé mes années collège à sortir les phrases cultes de ce film totalement déjanté.

Stanley Ipkiss (l’incroyable Jim Carrey) est un homme timide et malchanceux qui découvre un masque mystérieux. Une fois porté, il se transforme en un personnage totalement hilarant et excentrique. Il obtient des pouvoirs surhumains et une confiance en soi débordante ! Il se retrouve rapidement impliqué dans des situations loufoques et dangereuses, et réalise que le masque ne fait pas tout… Je ne peux que passer un bon moment quand je regarde The Mask, que j’ai vu et revu plus jeune. Heureusement pour mes parents, ils aimaient bien aussi !

Un film tout simplement Splendiiiiide !

La Gloire de mon père et Le château de ma mère

Vous entendez les cigales ? Et cet accent chantant ?

Je ne sais pas combien de fois j’ai vu ces deux films mais je ne m’en lasse pas ! Un aperçu touchant de l’enfance de Marcel Pagnol, de ses liens familiaux et de son amour pour la Provence, et une retranscription fidèle de ses oeuvres. Enfant, j’étais déjà très touchée par le petit Marcel. Et tellement de phrases cultes et percutantes que je ne peux m’empêcher de vous en partager quelques-unes !

  • Les mots qui ont un son noble contiennent toujours de belles images.
  • Tous les manuels d’histoire du monde n’ont jamais été que des livrets de propagande au service des gouvernements.
  • L’âge de mon père, c’était vingt-cinq ans de plus que moi, et ça n’a jamais changé. L’âge d’Augustine, c’était le mien, parce que ma mère, c’était moi, et je pensais, dans mon enfance, que nous étions nés le même jour.
  • Pour moi, qui savais extraire de mon nez, avec l’ongle de mon index, les matériaux sifflants qui gênaient ma respiration, l’usage du mouchoir me semblait être une superstition parentale

Et vous, quels sont vos films doudou ?

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